lundi 23 octobre 2017

De Corneille à Molière en passant par les brèves de comptoir, un nouveau duo est né !

Scapin tente d’escroquer Géronte, le père de son maitre Léandre
Pierre et Sylvain ne se sont pas connus sur les bancs de l’école, une génération les séparant. C’est en intégrant la troupe de « Quaix des Artistes » qu’ils ont pu mettre en avant leur intérêt pour la chose théâtrale. Pierre Blanc avait déjà eu l’occasion de s’exprimer dans un tout autre registre, lors de son passage comme édile à la mairie de Proveysieux.
Brèves de comptoir
. Déjà, ses discours, complètement décalés de la chose publique attiraient la curiosité de ses concitoyens et des collègues élus. Quant à Sylvain Choisnet, Queylard d’adoption, l’entrée dans la troupe d’amateurs de « Quaix des Artistes » correspondait bien à une évidence, un besoin d’expression orale.
Après deux années d’apprentissage auprès de Clotilde Sandri, animatrice de l’atelier, leur permettant d’acquérir les notions de concentration, postures ou improvisation, les deux compères ont décidé de tracer leur route et de se lancer seuls.
En découle un premier spectacle, où les jeunes Sarah et Robin assurent les transitions, devant un public presque déjà conquis, forcément indulgent mais aussi admiratif devant la performance.
Robin et Sarah ont assuré les transitions

L’idée est venue après une courte saynète surprise, lors de l’inauguration du four communal, le… 1er avril dernier (déjà un signe !) avec le fameux acte II scène 2 du Cid de Corneille version 1637, puis « Le Cid pour les Nuls », version 2017, toujours en alexandrins. Don Diègue et Don Gomès auraient sans doute apprécié ce ton nouveau.
Déjà une troupe !

Ils enchainent sur un échange, façon « brèves de comptoir » où des allusions sont faites autour de personnages - les Christian, le charpentier, l'Adeline - où institutions, - la Metro -, que tout habitant du Balcon Sud de Chartreuse aura su situer. Le vin coule, mis aussi l’honneur avec « In vino véritas » un court texte bien enlevé, écrit par Bernadette Thumerelle fortement apprécié par les spectateurs.
On retourne ensuite au classique, de La Fontaine à Molière, de la fable à Scapin, qui donne son nom au spectacle, une partie où gestuelle et expression corporelle prennent le dessus.
Près de 80 personnes : un succès public

Une belle performance de ces deux comédiens pour un spectacle joué aussi à Quaix en Chartreuse ce samedi. Que diable sont-ils allés faire dans cette galère,  - nom du spectacle -, on commence à avoir une idée, et on attend la suite avec curiosité.

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