»
Une trentaine de personnes a assisté à cette réunion sur l'identité proveysarde organisée par l'Echo de Proveyzieux |
« Avec un S ou un Z ? »
« On est à Proveysieux depuis trois ans et ici, on a été accueillis. J’ai habité quelques années dans le Vercors avec ma femme et ce n’était pas comme ça : dans le Vercors, si t’as pas trois générations au cimetière, on ne te dit pas bonjour dans les commerces », assura un autre habitant. « Je suis né à Saint-Égrève, j’ai découvert Proveysieux à 8 ans et j’ai souhaité y habiter. Proveysieux, c’est différent de Saint-Égrève, ici, on est au milieu de la nature, on est plus dans l’apprentissage et l’auto apprentissage, remarqua un père de famille. Nos premiers enfants ont été à l’école à Saint-Égrève et nos derniers, à Proveysieux, et ils ne vivent pas la même chose. À Saint-Égrève, ce sont les enseignants qui accueillent les enfants. À Proveysieux, les écoliers sont chez eux et ce sont eux qui accueillent les nouveaux arrivants ».. « À chaque fois qu’il y a un sentiment territorial fort, on peut développer des choses au niveau de l’identité, expliqua Hervé Gumuchian, Quailard depuis 1952. Et ce qui me paraît très grave, c’est que les agriculteurs sont en voie de disparition, et quand ils auront disparu, la commune ne sera plus habitable.
Hervé Gumuchian, Pierre Blanc et Jean-Paul Bozonnet (de gauche à droite) ont animé un intéressant débat |
Vincent PAULUS pour le Dauphiné Libéré (textes et photos)
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