mercredi 8 mars 2017

La migration des Milans noirs a commencé

Ces rapaces, qui passent l’hiver en Afrique du sud, sont de retour !

 

Le Milan noir n’est pas vraiment noir

Sa silhouette sombre nous laisse croire qu’il est noir lorsque nous l’observons en vol, mais contrairement à ce que son nom commun indique le milan noir n’est pas noir : il est brun. Sa tête peut tendre vers le gris et il peut avoir des plumes un peu blanches autour de son bec noir à cire jaune et ses pattes sont jaunes. En vol, il est reconnaissable à sa queue en forme de « V », mais moins échancrée que celle du Milan royal. Adulte, sa taille peut atteindre 60 cm et son poids jusqu’à 1 kg.

 

Un rapace qui aime la compagnie

Levez les yeux, vous pouvez le voir à Proveysieux
C’est une espèce relativement grégaire, qui se rassemble volontiers là où la nourriture est abondante. Le milan noir est presque omnivore, s’il a le choix il préférera le poisson, mais il peut aussi bien se nourrir d’oiseaux, de petits mammifères, d’amphibiens et reptiles, ou encore d’insectes. Opportuniste, il est souvent charognard et peut même consommer des déchets de notre alimentation qu’il trouvera dans des dépôts d’ordure. C’est donc sans surprise qu’on retrouve des zones de reproduction à proximité de fleuves… ou de décharges ! De plus cette espèce ne craint pas particulièrement la proximité humaine.
Les milans noirs peuvent aussi se rassembler pour migrer, par dizaine et même parfois par centaines. Ils migrent dès le mois d’août pour passer la saison froide en Afrique du Sud, et reviennent en février-mars. Ils utilisent le vol plané, c’est-à-dire qu’ils utilisent un courant d’air chaud ascendant pour prendre de la hauteur, et planent jusqu’au courant d’air chaud suivant.

 

Et chez nous ?
Carte de répartition du milan noir en Isère

Le milan noir est une des espèces de rapaces assez communes dans le département de l'Isère. Les premiers arrivent dès la première décade de mars pour ne repartir que vers la dernière quinzaine d'aout.
Ils nichent essentiellement dans les plaines et les régions de colline, évitant les zones de montagne. Des individus sont parfois vus en Chartreuse, assez rarement au-dessus de 1000 mètres d'altitude.

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