vendredi 5 décembre 2014

Pierre Blanc, de la politique locale à l'écriture


Voir légende en bas de l'article (**)
Avec « Pilou », Pierre Blanc, ancien maire de Proveysieux signe son premier roman. Déjà auteur d’un recueil de nouvelles, « Si tu cueilles une fleur », en 2006 , l’auteur change ici de registre.
Dans ce premier roman, le lecteur retrouvera très vite le style alerte et oral souvent proche de celui que l’auteur met en scène depuis plus de 10 ans dans un billet d’humeur hebdomadaire sur les antennes de RCF Isère (*). En un temps pas si éloigné, l’édile de Proveysieux savait déjà captiver son auditoire lors de discours malicieux ou(et) facétieux.

L’auteur, aujourd’hui retiré de la vie publique locale dont il ne regrette rien - sinon de souhaiter que beaucoup de ses compatriotes s’y engagent à leur tour et s’y cassent un peu les dents -, profite de longues marches dans les forêts et sommets de ce Balcon Sud de Chartreuse qu’il affectionne. Il y sauvegarde sa condition physique, et y puise ses sources d’inspiration à l’écriture et à la méditation au cœur de la nature.

Dans ce roman aux heures difficiles, aux amours déchirées, aux fous-rires décapants, où la terre et le ciel s’entendent comme larrons en foire, le lecteur est invité à se laisser guider par Pilou, au risque de n’être pas déçu du voyage.

Comme dans ses chroniques radiophoniques, ces pages sont un heureux prétexte à des réflexions intimistes, pleines d’empathie et d’humour, souvent caustiques sur la nature humaine, et plutôt en colère contre la maltraitance infligée aux animaux, aux hommes et à la planète.

De ses étés d’enfance dans le massif de l’Oisans, l’auteur a conservé l’amour de la montagne, le sens des choses simples à partager comme bonheur indicible du moment présent, sans compter l’impérative obligation de protéger la nature. Et ce ne sont pas ses solides études philosophiques, ses trente années d’urgence auprès des malades et des blessés, pas plus que celles au service de ses concitoyens qui l’en feront changer. Un livre sans concession mais à l’optimisme contagieux.


(*) Les billets d'humeur de Pierre Blanc sont aussi consultables en ligne sur son blog personnel.
(**) Question : comment s'est fait le choix de votre couverture ? P.B. : Je n’y suis pour rien, c’est mon chat -Pilou- qui me l’a imposée. 
Et comme je ne veux pas avoir d’histoires avec lui !

Repères : « Pilou » - Editions Edilivre - 276 pages – Prix : 20,50 €

Dédicaces en décembre : samedi 13 : Presse du Pont de Vence en matinée, dimanche 14 : Presse Saint Robert en matinée, mercredi 17 : bibliothèque de Proveysieux - 16h30-19h00.

En vente auprès de l’auteur ('www.pierre-blanc.fr ou 04 76 56 85 01)

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